Qui n'a jamais bavé sur une des paires de chaussures ou sur une tenue d'une fille fraîchement morte en regardant NewYork Unité spéciale, les experts ou NCIS? Il arrive que notre attention soit redirigée sur des détails superficiels comme des ongles parfaitement manucurés, une coiffure atypique ou une robe dans laquelle on se verrait bien, et cela sans prendre en compte la gravité de la situation dans laquelle se trouve la personne. Voilà en partie ce que la photographe américaine Melanie Pullen a décidé d'exploiter.
C'est en feuilletant des livrets de photos d'archives de la police de Los Angeles qu'elle fut frappée par le côté artistique que pouvaient dégager ces clichés. "Toutes les images m'ont frappée, j'étais complètement détachée émotionnellement parlant en les parcourant, un peu comme si la gravité des crimes ne m'atteignait pas, j'étais simplement fascinée par les détails. Le détournement d'attention: voilà ce que je trouve intéressant".
Elle s'inspira de photos de scènes de crime de Los-Angeles mais également de New-York. On ne peut s'empêcher de penser à Weegee lorsque l'on parcoure ses clichés. Et il y a en plus de cet esprit de reporter/ détective tout un travail de mise en scène à la Cindy Sherman. Une équipe composée de 60 personnes comprenant des maquilleurs professionnels, des stylistes et des spécialistes en effets spéciaux la suivent sur les shootings. Car oui, voilà tout l'intérêt de présenter cette artiste et sa série de photos appelée "High fashion crime scenes"! Melanie ne se contente pas de reproduire une scène de crime traditionnelle, elle les détourne en habillant ses modèles avec des pièces de grands couturiers comme Prada, Gucci, Bvlgari, Chanel et une pointe d'humour noir. Voilà une idée qu'elle n'est d'ailleurs pas la seule à exploiter.
C'est en feuilletant des livrets de photos d'archives de la police de Los Angeles qu'elle fut frappée par le côté artistique que pouvaient dégager ces clichés. "Toutes les images m'ont frappée, j'étais complètement détachée émotionnellement parlant en les parcourant, un peu comme si la gravité des crimes ne m'atteignait pas, j'étais simplement fascinée par les détails. Le détournement d'attention: voilà ce que je trouve intéressant".
Elle s'inspira de photos de scènes de crime de Los-Angeles mais également de New-York. On ne peut s'empêcher de penser à Weegee lorsque l'on parcoure ses clichés. Et il y a en plus de cet esprit de reporter/ détective tout un travail de mise en scène à la Cindy Sherman. Une équipe composée de 60 personnes comprenant des maquilleurs professionnels, des stylistes et des spécialistes en effets spéciaux la suivent sur les shootings. Car oui, voilà tout l'intérêt de présenter cette artiste et sa série de photos appelée "High fashion crime scenes"! Melanie ne se contente pas de reproduire une scène de crime traditionnelle, elle les détourne en habillant ses modèles avec des pièces de grands couturiers comme Prada, Gucci, Bvlgari, Chanel et une pointe d'humour noir. Voilà une idée qu'elle n'est d'ailleurs pas la seule à exploiter.
Le Japonais Izima Kaoru, fondateur et rédacteur en chef du magazine "Zyappu" développa également cette idée quelle que peu morbide mais délicieuse en 2003. Voilà donc ses clichés sur lesquels des pièces de créateurs tels que Comme des Garçons, Dolce&Gabbana, Alexander McQueen, Dior ou Vivienne Westwood se retrouvent exhibées sur de fictifs corps sans vie japonais.
Vous trouverez plus de détails sur ces sites:
http://www.melaniepullen.com
http://www.galerieandreasbinder.de/galerien_muenchen/izimakaorugal.htm
No comments:
Post a Comment