Tuesday, July 1, 2008

Sex and drug and Rock n roll à Paris!


'est en évoluant dans le milieu rock par le biais d'amis qu'il m'est venue l'idée d'écrire un mémoire sur l'influence du rock sur la mode. Voilà donc un extrait de la dernière partie de celui ci concernant la floraison des petits groupes Rock à Paris et dans le reste de la France. Je vous dresse donc un bref portrait du milieu dans lequel j'évolue plus ou moins. Après une immersion totale dans la chanson de Ian Dury "Sex and drug and rock'n'roll" je vous laisse découvrir ce que j'y ai découvert!


Je vais donc vous parler tout d'abord de ces groupes: Ces groupes influencés par le renouveau de la scène rock avec des groupes comme The Libertines, The Strokes ou encore The White Stripes. Mais d'autres font plutôt référence à des groupes plus anciens ou plus underground comme MC5, The Stooges, The Brian Jonestown Massacre ou encore Black Rebel Motorcycle Club. Ils portent les noms de Virgin subjects, Lovely Napkins, Birdy Hunt, Frogs in fire, Shades, Second sex, Molly’s, Beyonders, Rock ‘n’ roll, Jean d’Ormesson’s et j’en passe et des meilleurs. Tous comme sortis d’une campagne de pub pour April 77. Ils aiment leurs idoles comme ils aiment leur musique et sa transmission à un public qui leur est propre. Ceux ci se sont servis dans les disques de leur parents pour la plupart, avalant les compilations nuggets et vinyles par poignés.

Ces groupes fascinent. Mais il est vrai que ce n’est que subjectif. Parmi eux on comptera beaucoup de fils à papa et il faut admettre qu’à défaut d’avoir du talent pour certains, ils ont des moyens. Après avoir observé de l’intérieur ce milieu, il faut admettre que c’est un milieu à la fois fermé et ouvert. Ces jeunes, bien que ce ne soit pas le cas de tous, viennent et vivent dans des milieux aisés de Paris, font des fêtes « sex and drug and rock n roll » dans des appartements haussmanniens, dans des squats ou dans la rue. Ca se drogue gentiment (rien à voir avec les vraies sixties pour sur) et ça noie sa peine à la bière ou au Jack Daniel’s. Elle se rencontre et se cherche sur des sites comme Myspace ou Facebook. Myspace véritable temple où naquirent tous ces groupes de Babyrocker. Des « Event » sont lancés sur ces sites et préviennent chaque fan ou ami de l’heure et de la date de l’événement. Ainsi les dates des Rock ‘n’ roll fridays sont lancées sur ces sites par les filles ou les fils de leur organisateurs principaux comme Manœuvre par exemple. C’est une génération qui ose, qui sort, qui boit, qui vit. Ces « bébés rockeurs » prennent des bières au Motel, à la méca, au shebeen et pour les plus viriles : au truskel . Elle s’habille dans les fripes parisiennes comme Free’p star, Kiliwatch, Noir Kennedy, Come on Eileen, Mamie Blues, Guerrisol ou chez Emmaüs. On mélange du neuf au vieux chez April 77, cheap Monday, Lord Richards et hell’s bells où l’on trouve les meilleurs Slims. On porte le keffieh ces temps ci ou la chèche hippie ou bohème trouvé dans la fripe la plus proche. Toutes les excentricités sont possibles. Cela va des lunettes Ray ban Wayfarer colorée sans verre, au bonnet d’ours, au bonnet de trappeur, aux zizi Repetto rapiécées au scotch épais… tout est possible et c’est dans cet état d’esprit que des modes sont lancées. Nous pouvons dire que ce milieu rock est avant-gardiste car c’est là que les stylistes puisent leur inspiration. On n’a pas peur du ridicule car il ne tue pas !

Nous n’oublieront pas Julien Doré, qui l’année dernière gagna l’émission « A la recherche de la nouvelle » star grâce à ses reprises fracassantes de la variété française ainsi que des classiques de la culture Rock ; tout cela avec une allure de dandy Mods peu commune encore à la télévision, en tout cas pas encore dans le monde la variété populaire.

Nous entrons dans une génération « je m’enfoutiste » et plus ou moins rebelle, influencée par des personnalités Junky et Trash comme Pete Doherty, Kate Moss et Amy Winehouse dont les tenues inspirent et sont copiés par cette jeunesse qui cherche à s’identifier à eux. Tout est bon à prendre. On trouve l’inspiration sur les pochettes de vinyle du papa ou de la maman, en regardant des videos sur youtube des Doors, des Who ou des Stones pour les mimiques scéniques. Et sans doute, de là vient sûrement le problème que l’on pourrait reprocher à cette nouvelle scène française rock : la copie.

Il est vrai qu’avoir un certain nombre d’influences intéressantes mais cela peut vite devenir un défaut et un poids pour eux. Trop d’influence tue l’influence et c’est souvent le cas. Certains groupes perdent leur propre identité à trop vouloir faire comme un tel et un tel. Voilà peut être une faiblesse qui pourrait causer l’essoufflement de ce phénomène nouveau et positive pour la musique rock de nos jours. Alors est-ce une mode comme les autres? Est-ce que ce rock'n'roll sera dead l'année prochaine?A vous de voir...

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